Distribution des émissions des GES à l'usager équivalent en fonction du programme
Cet indicateur donne la distribution statistique des émissions de gaz à effet de serre (GES) pas usager équivalent pour les projets d’aménagement, comptabilisés en Analyse Cycle de Vie et quantifié en utilisant l’unité des CO2 équivalents (tCO2éq/an/useq). L’unité de l’usager équivalent a été introduite par le Label Bâtiment Bas Carbone Quartier (BBCA Quartier) afin de proposer une unité commune et homogène à des quartiers avec des programmations et donc des services fournis différents. Chaque usager n’ayant pas la même densité d’occupation dans le quartier, sa prise en compte dans l’unité d’usager équivalent est pondérée par cette densité. Les émissions GES sont réparties en quatre valeurs définies comme les seuils du label BBCA Quartier et qui permettent de catégoriser en grande famille d’impact selon les usages du projet. Ces catégories sont :
Impact Carbone Quartier de la Viabilisation (ou IcQ Viabilisation) : représente l’impact de la mise en œuvre ainsi que l’usage des espaces extérieurs (Chantier, Produits de construction, Eclairage, Déchets, etc… des espaces extérieurs) ;
Impact Carbone Quartier de la Construction (ou IcQ Construction) : représente l’impact de la mise en œuvre (chantier et produits de construction) des bâtiments ainsi que des espaces extérieurs. Elle inclut donc la partie de l’IcQ Viabilisation hors exploitation des espaces extérieurs ;
Impact Carbone Quartier de l’Energie (ou IcQ Energie) : représente l’impact des usages énergétiques du quartier lors de son exploitation, pour les bâtiments et les espaces extérieurs ;
Impact Carbone Quartier de l’Aménagement (ou IcQ Aménagement) : représente la totalité de l’impact de l’opération d’aménagement. Elle inclut la mise en œuvre et l’exploitation de tous les bâtiments et espaces extérieurs (Matériaux, Energie, Eau, Déchet, Chantier) ainsi que la mobilité quotidienne associée aux usagers.
Une représentation sous forme de ‘boîtes à moustache’ a été choisie pour représenter l’étalement des impacts selon les projets et leur particularité (programmation, contexte urbain, type d’intervention, etc.). Cette représentation permet de mettre en évidence la diversité des résultats. Pour pouvoir lire le graphique, quelques éléments :
Le rectangle de chaque contributeur contient les valeurs « moyennes » des émissions GES des projets, c’est-à-dire les 50% des valeurs du milieu du jeu de données (celles qui sont comprise entre le 1er quartile et le 3ème) ;
Le trait à l’intérieur du rectangle correspond à la médiane des IcQ, c’est-à-dire la valeur centrale, celle qui sépare le jeu de donnée en deux (exactement 50% des valeurs sont plus faibles que cette médiane, et donc les autres 50% des valeurs sont plus élevées que cette médiane) ;
Les lignes qui sortent en haut et en bas du rectangle montrent l’étendue des valeurs du jeu de données, au-delà des 50% du milieu.
Plus un rectangle est haut, plus les émissions moyennes GES de ce contributeur sont hautes. Plus le rectangle est grand (ou ses lignes sont étendues), plus le contributeur a des valeurs qui varient beaucoup, comme IcQ Aménagement, dû à sa grande dépendance au contexte urbain, ainsi qu’à la programmation. Afin de limiter les biais liés à la programmation, il est possible de filtrer les données selon l’usage prédominant des projets. Les usages prédominants possibles sont :
Résidentiel : lorsque la part des surfaces utiles des bâtiments résidentiels est au-dessus de 75% ;
Mixte/résidentiel : lorsque la part des surfaces utiles bâtimentaires est comprise entre 25% et 75% ;
Tertiaire : lorsque la part des surfaces utiles bâtimentaires est en-dessous de 25%.